Certes, Nicolas Dupont-Aignan n’a pas annoncé officiellement sa candidature pour l’élection présidentielle de 2012 lors des universités de rentrée de Debout la République, mais son discours était clairement le discours d’un candidat. Retour sur une fin de semaine patriotique.
Deux jours en famille
Après un passage aux universités de rentrée du MRC de Jean-Pierre Chevènement, samedi et dimanche ont été l’occasion de retrouver ma famille politique pour un moment de militantisme particulièrement réussi. En effet, ces quatrièmes universités de rentrée ont confirmé la montée en puissance du mouvement depuis 2007. Année après année, nous sommes plus nombreux à Dourdan et la grande salle, qui n’était pas remplie il y a trois ans, était totalement pleine, contraignants de nombreuses personnes à assister au discours de dimanche debout.
Et puis, quel plaisir de voir les militants, refaire le monde jusqu’à deux heures du matin…. Malgré tout, il y a une petite frustration à ne pas avoir plus de temps pour discuter. C’était un plaisir de voir les blogueurs en force RST, Malakine, David Desgouilles et Reversus (comme journaliste) ainsi qu’un nombre grandissant de jeunes, qui montrent la vitalité de notre mouvement. Les ateliers de samedi après-midi (dont celui sur la cohésion sociale) ont montré la grande richesse intellectuelle du mouvement. Bref, DLR va bien et se prépare pour la grande échéance de 2012.
NDA 2012
Et cela tombe bien car Nicolas Dupont-Aignan était en grande forme et semble avoir fait définitivement son choix. Sous les cris de « Nicolas, Président ! » il a entamé un discours particulièrement incisif, dénonçant la « présidence crocodile » de Nicolas Sarkozy, « grande gueule et petits bras ». Mais il n’a pas seulement porté ses coups sur la majorité, il a plus globalement critiqué l’UMPS, « l’Union pour le Maintien Perpétuel du Système » soulignant que la France avait besoin d’un changement de génération politique, des hommes nouveaux pour sortir notre pays de la situation dans laquelle il est.
Il a ainsi décrit les grandes lignes de son projet en faisant de très nombreuses propositions, notamment sur l’économie (sortie de l’euro, protectionnisme, possibilité de monétisation de la dette…) et la sécurité, en soulignant là encore que pendant que Nicolas Sarkozy s’agite et le PS s’émeut, les violences aux personnes ne cessent de progresser. Il a affirmé que s’il était élu en 2012, renouant avec la pratique gaulliste de la Constitution, il organiserait cinq référendums sur les principaux sujets qui touchent notre pays pour associer les Français à ce renouveau politique dont nous avons bien besoin.
Quel plaisir d’avoir passé cette fin de semaine à Dourdan avec les militants de Debout la République. Le chemin est clair : préparer l’alternative gaulliste et républicaine dont les Français ont besoin en ce début de 21ème siècle. Première étape en 2012. Rendez-vous pour le Congrès le 21 novembre !
Laurent Pinsolle